Mon carnet de voyage
Après avoir passé l’été enfermée derrière mon ordinateur, je me suis accordé quelques jours de vacances sous le soleil d’Edimbourg mi Septembre. Et même si mon bullet journal m’a accompagnée dans ma valise, je dois dire que je n’y ai pas touché du séjour. Je me suis (pour une fois) entièrement appuyée sur mon carnet de voyage pour organiser cette escapade et en garder quelques souvenirs.
Je vous propose donc de faire un petit tour de ce carnet qui m’a suivie à travers toute la ville et qui m’a permis de ne rien perdre de ces 4 jours de découvertes.
Avant de partir
Pour ces premières « vraies » vacances depuis un an (entendre : vacances pendant lesquelles je quitte Paris), j’avais pris la bonne résolution de ne pas trop préparer mon voyage. Je voulais me laisser surprendre par la ville et me perdre dans ses rues pour la découvrir un peu à l’écart des sentiers battus. Je n’avais donc pas du tout prévu de programme en tant que tel pour partir sans pression.
Les pages dédiées à la préparation de mon séjour dans mon carnet de voyage sont donc très peu nombreuses et vont à l’essentiel :
- une checklist des choses à faire/acheter avant de partir : c’est la première page de mon carnet de voyage. J’établis toujours cette liste plusieurs semaines en avance pour être sûre d’avoir le temps d’acheter ou d’emprunter ce dont j’ai besoin pour partir.
- une double page pour mon itinéraire (horaires de mes vols, compagnie…) et l’adresse de mon logement : rien de transcendant, mais ça reste vraiment pratique. Au moins, j’étais sure de ne pas me tromper d’aéroport pour attraper mon vol.
- une packing list : essentielle pour ne rien oublier, à l’aller comme au retour. Lorsque je refais ma valise avant de rentrer, je m’appuie également sur cette liste pour m’assurer que je ne laisse rien derrière moi.
- une mini bucket list des sites que je voulais vraiment visiter. Vraiment mini, parce que l’objectif était plutôt de me promener dans la ville et sans programmer trop d’activités.
Je prends toujours un plaisir particulier à préparer les premières pages de mes carnets de voyage. Lorsque j’ouvre un carnet vierge et que je commence à m’organiser, le voyage devient concret et je deviens généralement de plus en plus fiévreuse et impatiente à mesure que ces pages préparatoires se remplissent. Les vacances commencent toujours un peu avec les premières pages de mon carnet de voyage…
Journal de bord
Je m’efforce de tenir un journal de bord dès que je voyage. Si ce n’est pas naturel pour moi de tenir un journal au quotidien (j’ai un peu de mal à tenir mon projet de « cartes mémoire »…), c’est devenu un rituel que j’associe aux vacances et à la découverte de nouveaux horizons. Mon séjour à Edimbourg n’a pas échappé à la règle, et j’ai passé beaucoup de temps dans les cafés à manger du shortbread et boire du thé en mettant à jour mon carnet de voyage.
La partie souvenir est purement chronologique, puisque j’ai noté au fur et à mesure de mes journées les différents lieux visités, mes impressions sur la ville, et tous les petits détails qui ont retenu mon attention. J’ai également systématiquement noté les endroits où je me suis arrêtée pour manger, et les petites boutiques sympathiques dont je voulais garder une trace pour un prochain séjour.
Je dois dire que j’ai écrit beaucoup durant ce séjour : la plupart de mes journées s’étalent sur au moins quatre pages, ce qui constitue un petit exploit personnel compte tenu de mon habituelle difficulté à tenir un journal…
Je suis partie avec, en guise d’appareil photo, mon Instax mini 7. Je ne regrette pas un seul instant de ne pas m’être encombrée avec un appareil numérique. J’ai ainsi pu prendre de véritables « notes visuelles » de tout ce qui me sautait aux yeux au cours de mes journées de marche dans la ville. Ces petites photos illustrent ainsi mon carnet de voyage et constituent pour moi de parfaits souvenirs.
En plus de la partie purement journal de mon carnet de voyage, j’ai ajouté une mini carte de la ville. Edimbourg se visite très facilement à pied et je voulais donc garder une trace visuelle de mes journées de marche à travers les différents quartiers de la ville. J’ai donc tracé mes itinéraires sur une carte schématique, en guise de synthèse des lieux visités durant mon séjour.
Sur la page de gauche, ma bucket list, constituée avant de partir. Sur la page de droite, la mini
carte d’Edimbourg qui retrace les itinéraires de mes journées de promenade.
Revenir à la réalité
Lorsque je voyage, j’essaye de me couper au maximum de ma routine et de ne pas trop penser au retour. Sauf que mon cerveau n’est pas toujours très coopératif et je pense souvent à une tâche super urgente qu’il faut absolument que je réalise dès mon retour. Pour éviter de ressasser en boucle et de me gâcher les vacances, j’ai toujours une page dédiée à la fin de mon carnet de voyage pour noter en vrac toutes ces petites choses du quotidien.
Une fois rentrée, j’ai ainsi reporté toutes ces tâches ouvertes dans mon bullet journal personnel pour pouvoir les intégrées à mon planning des jours suivant mon retour.
Mon carnet de voyage me permet ainsi de faire la transition entre le voyage et le quotidien. Lorsque je rentre, je passe toujours quelques heures dans les jours qui suivent à finaliser mon carnet : étiqueter les photos et les trier, marquer la tranche des pages pour organiser mes différentes listes… Ce n’est qu’une fois que mon carnet de voyage est complet et qu’il rejoint ses petits camarades sur mon étagère que les vacances prennent véritablement fin.
Je garde précieusement tous mes carnets de voyages, qui témoignent de mes explorations et de mes expériences sur place. Je ne pense pas repartir véritablement avant le printemps prochain, mais je profite régulièrement des jours pluvieux d’hiver pour feuilleter ces journaux de bord et faire revivre les souvenirs qu’ils contiennent. Et si mes amis programment un voyage dans un endroit que j’ai déjà visité, je peux sans problème retrouver toutes les informations essentielles (je parle bien sûr des adresses de restaurants) sur le lieu en question !
PS : Si vous vous demandez si ça vaut le coup d’aller à Edimbourg, n’hésitez plus ! J’ai rarement autant apprécié un city trip que dans cette ville aux multiples facettes.
Matériel utilisé
– Carnet Moleskine pocket quadrillé
– Règle et stylo effaçable Muji
– Instax Mini (appareil photo et photos)
– Carnet Leuchtturm Medium à couverture souple (pointillés)