6 modèles de page hebdomadaire
Lorsque je me suis décidée à commencer un bullet journal en Janvier 2016, je savais qu’une page hebdomadaire s’ajouterait nécessairement au système créé par Ryder Carroll. Depuis mes premiers pas avec le Bullet journal, mes pages hebdomadaires ont énormément changé pour s’adapter aux évolutions de mon style mais surtout de mes besoins pratiques. Petite rétrospective chronologique de 6 modèles que j’ai utilisé ces 18 derniers mois.
J’avais testé pas mal d’agendas avant de commencer mon Bullet Journal, tous basés sur un planning hebdomadaire, avant de me lancer, et aucun ne m’avais permis de tenir mes objectifs et de me donner la motivation de faire les tâches les plus barbantes (coucou la déclaration d’impôts !). Il me paraissait pourtant indispensable d’avoir une partie hebdomadaire dans mon système d’organisation, pour pouvoir plus facilement m’organiser et me référer à une liste de tâches plus concrète. Et j’avais raison !
Démonstration en images (et en texte aussi… les images ne parlent pas encore !).
Weekly + daily : du post it à la page complète
1. Premières tentatives
Ma première tentative de mise en place d’un planning hebdomadaire se résume à un simple post-it : c’est ce que j’avais sous la main, la couleur me permettait de facilement me concentrer sur cette partie de la page (et j’ai une passion inavouée pour les post-its…). Un post-it pour toutes les tâches de la semaine donc, et un espace à côté pour tous les événements, anniversaires et deadlines en tout genre.
Cet embryon de page hebdomadaire, combinée avec des dailies était moche, mais super efficace pour un début. Commencer par quelque chose de simple m’a permis de mesurer pleinement le potentiel du Bullet Journal pour enfin organiser mes tâches et me motiver à les réaliser. Ce qui constituait déjà une énorme progression compte tenu de ma tendance chronique à procrastiner… Mais je me suis assez vite sentie à l’étroit sur ces post-its. Il me fallait plus de place pour pouvoir tout gérer avec mon bullet journal !
2. Vers une vraie page hebdomadaire
Une fois que j’ai eu expérimenté le potentiel du bullet journal, j’ai voulu prioriser les différentes tâches, et avoir des sections différenciées dans ma to do et mon planning hebdomadaire. J’ai donc séparé les tâches liées au ménage du reste de ma to-do list, pour pouvoir plus facilement visualiser ce qu’il y avait à faire, répartir avec mon conjoint et faire le suivi de ce qui était réalisé.
Ma deuxième version de ma page hebdomadaire est très dépouillée, monochrome, et se présente donc sous la forme d’un petit tableau. A gauche, ma liste de tâches de la semaine, à droite, les événements et la to-do list ménage. L’espace libre sous ce petit tableau est dédié aux notes : cela permet de noter des informations à retenir (adresses, listes de choses à acheter…) sans les mélanger avec les dailies.
Encore une fois, l’organisation de la page reste minimale et plutôt basique, tout en rassemblant les informations principales dont j’avais alors besoin. Mes besoins évoluant au cours du temps, cette synthèse hebdomadaire, combinée avec des dailies, vite évoluer pour laisser la place à un modèle très différent.
3. Focus sur le food log et les trackers
Après avoir mis en place une routine hebdomadaire pour que les tâches ménagères soient sous contrôle, l’objectif suivant était de me focaliser sur mon bien-être et plus particulièrement mon alimentation. J’avais alors mis en place un food log mensuel sans succès, et je l’ai donc rapatrié sur ma page hebdomadaire pour le consulter et le remplir quotidiennement. Mes trackers ont alors suivi le même chemin.
Ma page semaine est alors divisée en deux colonnes : une première pour les événements à venir et une liste de tâches globale, et une section pour les trackers, la deuxième colonne étant entièrement consacrée au food log. Là encore, la synthèse hebdomadaire est combinée avec des dailies. Lorsque certaines tâches correspondent à une date en particulier, il suffit de l’indiquer dans la liste globale.
L’utilisation du food log a été une expérience particulièrement positive, et m’a permis d’énormément évoluer, notamment sur l’acceptation de mon corps (mais ceci est une autre histoire…). J’ai utilisé ce modèle de page, et le food log hebdomadaire, pendant plus de 4 mois, avant de revenir à un modèle de page plus simple, et en renvoyant le food log et es trackers à des collections mensuelles.
4. Transition vers un calendrier hebdomadaire
La fin de l’année 2016 a été marquée par l’ouverture de mon compte Instagram. Mon objectif premier étant de partager régulièrement le “quotidien” de mon bullet journal, il me fallait un moyen de m’organiser de manière plus structurée pour gérer les prises de vue, l’édition de mes photos, etc.
J’ai donc une nouvelle fois modifié ma page hebdomadaire et remplacé la section “événements” par un mini calendrier divisé en deux colonnes : la première pour les événements de mon calendrier personnel, la deuxième pour mon calendrier éditorial. L’espace libéré par la “disparition” du food log est quant à lui utilisé pour diviser les tâches en actions plus concrètes.
L’utilisation de ce mini calendrier m’a permis de réaliser qu’il me fallait un système qui me permette de plus facilement planifier en avance, et a constitué le vrai déclencheur de mon passage à une organisation de la semaine sur 2 pages.
Une semaine sur deux pages
Après avoir expérimenté plusieurs pages hebdomadaires, les avoir fait varier pendant quasiment les 12 premiers mois de mon utilisation du bullet journal, je suis parvenue aujourd’hui à un système plus stable, plus simple, qui convient beaucoup mieux à mon besoin de planifier les tâches en avance et de mieux visualiser l’organisation de la semaine à venir. Avec la combinaison d’une section hebdomadaire et de listes quotidiennes, il m’arrivait très régulièrement de ne rien faire par flemme de préparer ma to do dans mon bullet journal…
(PSST… : les modèles qui suivent sont disponibles sous la forme de printables trimestriels ! Vous pouvez trouver les fichiers à imprimer du 2ème trimestre ici, et ceux du 3ème trimestre seront sur le blog la semaine prochaine !)
5. Version horizontale, une synthèse complète
J’ai donc complètement changé de système, et j’ai opté pour une mise en page de type agenda, horizontale, assez proche des mises en page que l’on peut retrouver dans certains planners du commerce. J’ai simplement ménagé de la place pour une liste de tâche globale, et présenté la semaine sous la forme d’un tableau : chaque ligne correspond à un jour, qui est séparé en deux colonnes. La colonne de gauche est consacrée aux événements, et à la planification de mes posts IG, alors que la deuxième est dédiée aux tâches.
Autre modification mineure : les jours de week-end sont séparés concernant les événements, mais je fais une liste globale de tâches sur les deux jours.
Cette mise en page me permet d’avoir tout sous les yeux. Je la trouve parfaite pour les semaines où je n’ai pas le temps, et où j’ai besoin de tout prévoir en avance. Je l’utilise encore de temps en temps, et mon bullet journal pro est construit sur ce modèle. Mais pour être honnête, je manquais de place pour faire tenir toute ma liste de tâches du week-end.
6. Version verticale, de la place pour le week-end
Mes semaines sont essentiellement consacrées au travail, et même si je parviens à grappiller du temps pour moi, l’essentiel de mes projets se réalisent sur les week-ends. J’ai donc adapté la disposition de ma double page hebdomadaire à partir de cette contrainte.
Comme sur l’ensemble de mes pages hebdomadaires, un large espace est réservé à ma liste de tâches, que je divise parfois en différentes catégories. La double page s’organise ensuite en 5 colonnes, chacune consacrée à un jour, avec une section dédiée aux événements, et le bas de chaque colonne qui constitue un espace réservé aux tâches à accomplir. Je peux ainsi répartir équitablement les différentes tâches à réaliser dans la semaine, tout en tenant compte des événements qui mobilisent mon temps. La page qui suit directement cette double page est consacrée au week-end. Et une page complète n’est généralement pas de trop pour faire tenir tous mes projets !
Si vous lisez cette phrase, vous méritez une médaille pour avoir lu mon pavé !!
Au moment où j’ai commencé mon bullet journal, il y a maintenant un an et demi, je pensais être incapable de faire évoluer les choses au fur et à mesure. Simplement parce que je suis le genre de personne qui utilise toujours le même stylo d’un bout à l’autre d’un carnet de 250 pages…
Mais c’est finalement tout l’intérêt de ce système : commencer par le plus simple, faire évoluer son organisation en tournant simplement la page, et adapter le principe du bullet journal à ses besoins au fur et à mesure qu’ils changent. Le changement a toujours du bon, d’ailleurs, mes pages hebdomadaires subissent toujours des modifications, même si elles sont minimes depuis quelques mois !
Matériel utilisé :
– Leuchtturm 1917 : Medium, couverture souple, petits carreaux
– Carnet Muji A5, petits carreaux
– Stylo effaçable Muji (0,4)
– Porte mine Muji
– PaperMate Flair M, noir